Ici Mémé! On était donc rendus dans le tour vers les lacs Kol-Say. À peine remis de nos émotions pour trouver le bus, on a fait la rencontre de notre guide, qui n'a juste jamais arrêté du parler du voyage! L'homme est un personnage en soi: une quarantaine d'années, tout bedonnant, mâchant ses mots et racontant des blagues et des histoires sans arrêt! La "nuit" dans le bus a été sans problème (aussi agréable que peut l'être une nuit sur un siège de bus vaguement inclinable) et on est arrivés vers 7h le matin à Saty, un petit village dans l'est du Kazakhstan. Notre arrivée a Saty était vraiment une plongée au sein du Kazakhstan rural: rues en terre battue, caniveaux a ciel ouvert, vieux véhicules, vaches, chevaux et chiens en liberté, paysans affairés aux champs ou à réparer une vieille Lada... Le tout planté au fond d'une vallée verdoyante cernée de montagnes, près d'une rivière tumultueuse. Bref, une fois arrivés, notre tonitruant guide s'est mis à dispatcher les touristes pour la nuit dans les familles du village, mais évidemment on ne comprenait rien de ce qui se passait (on se rappelle qu'il ne hurle qu'en russe)! On a fini par faire comprendre au guide qu'on ne parlait pas russe, il a crié quelque chose dans l'autobus et personne n'a répondu... Il fallait donc probablement comprendre que personne ne parlait anglais dans le tour! J'avoue que j'étais déçue parce que depuis notre arrivée on n'a pas croisé beaucoup d'autres touristes et ça me manque un peu (François: disons que ce n'est peut-être pas une grosse surprise en venant au Kazakhstan!)... J'espèrais donc secrètement qu'on se trouve des amis dans cette fin de semaine! On a fini par sortir prendre nos bagages et on s'est rendus dans une maison proche, avec deux touristes kazakhes, dont une qui parlait un anglais minimal et un peu d'allemand. On dormait dans une petite maison mais c'était très bien! La cuisine de la maison est à l'extérieur, les "toilettes" aussi. Dans leur jardin, ils faisaient pousser leurs propres patates... et leur propre pot, bien en vue de la rue! On est allés marcher un peu dans le village, voir de quoi ça avait l'air: comme on vous a dit, c'était un vrai village de campagne, assez pauvre, plein de boue, des vaches, des poules, des chiens... Notre marche s'est terminée quand François a pilé dans la seule bouse de vache bien fraîche de la rue, toujours aussi habile! On a ensuite déjeûné avec les deux autres Kazakhes, c'était une espèce de soupe avec des céréales dedans, du bon pain maison et... du lait frais, de la crème, du beurre et du fromage... Je sais pas si c'est parce qu'on est difficiles, mais les produits laitiers kazakhs ne tentaient pas trop à nous et à nos intestins! Les deux filles, elles, se régalaient du lait température pièce (dans lequel flottait de gros bouts de crème jaunâtres)... On a au moins goûté au fromage maison: du lait mélangé avec du sel, séché au soleil! C'était correct... Par contre, le thé est génial! Ils en boivent tout le temps, à chaque repas et il est super bon! C'est du thé noir et ils versent une infusion vraiment vraiment concentrée dans les tasses, avant de rajouter de l'eau par-dessus. On a fait une sieste pour essayer de racheter la mauvaise nuit en bus et on est partis en autobus pour les lacs Kol-Say. On s'est arrêtés devant le premier lac, super joli car l'eau est turquoise pure, entouré de grandes montagnes! Comme apparemment le deuxième lac est encore mieux, une bonne partie du groupe (dont nous) est parti en randonnée. C'était différent de notre randonnée de la veille: là on était vraiment en forêt, sur des chemins escarpés. Juste avant de partir, on ramassait notre dîner (super santé: biscuits au beurre, Snickers et pomme), et on a entendu deux personnes parler anglais. Mon "do you speak english?" était vraiment plein d'espoir! Et en effet: c'était deux Américains, un qui venait visiter son amie qui faisait son doctorat à Almaty (François: vraiment précis comme doctorat: l'impact de la colonisation russe au 19e siecle sur la société kazakhe, notamment via l'étude des plaintes déposées au gouvernement local par les femmes kazakhes malheureuses dans leur mariage). On a donc passé pas mal toute la fin de semaine avec eux! Ils étaient super gentils (surtout le gars) et parlaient très bien russe, donc ils traduisaient ce que le guide disait, du moins ce qu'il disait d'important vu que le 3/4 du temps c'était semi-pertinent... On a monté pendant un bon 4h le long de la rivière bouillonnante qui lie les deux lacs, alors que nous avions une vue magnifique des montagnes... et de notre guide rendu en bédaine. La montée n'a pas été si difficile parce que le rythme n'était pas trop rapide. En effet, les Kazakhs n'étaient pas vraiment équipés pour marcher, plusieurs étaient en sandales! On a dîné devant le deuxième lac, plus grand que le premier, mais aussi beau je dirais. Durant la montée, François s'était lié d'amitié avec un lieutenant de l'armée kazakhe qui étaient vraiment intéressé par le Canada... On a parlé un peu avec lui, il était fan des baignades dans l'eau glacée et exprimait haut et fort ses prouesses dans le lac... Les Américains ont redescendus à cheval, et on est partis un peu après eux, juste François et moi. Je sais pas ce qu'on a fait mais on est vraiment arrivés rapidement, une bonne heure avant tout le reste du groupe. On a attendu sagement, moi refusant toutes les demandes de François pour retourner au lac, essayer un autre trajet, aller voir plus haut en montagne... eh le petit, jamais satisfait! (François: ben là! C'est pas comme si on était au Kazkahstan souvent!)
Après le retour du groupe, on est revenus à la maison de campagne et on a soupé: une grooooosse assiette de boeuf, de patates et de salade de chou. C'est assez classique comme repas: comme aime le dire Talgat "viande, toujours viande". Et on peut dire que les patates ne laissent pas leur place non plus (elles sont bonnes parce que bien beurrées)! On a aussi goûté au poisson que les deux touristes kazakhes qui partageaint notre maison avaient commandé, et on a pu échapper encore une fois au lait frais (le même que ce matin, resté sur la table, qui avait maintenant son lot de grumeaux...) On a jasé un peu avec les filles mais c'était assez complexe avec les rudiments d'allemand de François et de la fille. Après on a eu droit au Banhya russe: un sauna dans le fond! C'était quelque chose, je n'avais jamais rien vu d'aussi chaud!! Après, on était juste crevés et on a dormi comme des bébés dans l'air frais de montagne!
Le lendemain, on allait visiter un autre lac, emblématique du Kazakhstan. Il n'a que 101 ans, il a été créé après un tremblement de terre, donc les arbres de la vallée ont été engloutis. Leurs troncs sont encore présents au milieu du lac, ce qui lui donne sa particularité (en plus de sa couleur turquoise). Par contre, les chemins pour se rendre étaient beaucoup plus ghettos que la veille, on devait y aller en 4x4. Ok bon je dis 4x4 mais c'était plutôt "vieille carcasse cabossée et rouillée de ce qui a déjà été un camion soviétique, rapiécé par du tapis et des bouts de ferraille, sentant le gaz et peint en kaki". C'était juste impossible que ça roule encore et que ça fasse en plus des chemins difficilement praticables en 4 roues... Mais bon, si les Kazakhs le font et qu'il survivent, pourquoi pas nous ? La piste que nous suivions était particulièrement défoncée, traversant à gué une rivière en furie à 2 reprises. On s'est finalement rendus au point de départ de notre randonnée après près d'une heure à être secoués comme dans une sécheuse qui se serait emballée!
On a marché jusqu'au lac, encore turquoise et translucide, puis jusqu'à la rivière qui y mène. On a essayé d'y tremper nos pieds mais c'était beaucoup trop froid! C'est là aussi qu'on a pu découvrir un peu nos compagnons de fin de semaine, dont un beaucoup trop fier de son corps, qui se mettait en bobettes sans arrêt. C'était le premier à plonger dans chaque lac, faisait des poses et restait beaucoup trop longtemps dans cet attirail pour les besoins de la cause... C'était même devenu un running gag avec les Américains, de savoir quand le gars allait se déshabiller! On est remontés comme des paresseux: à cheval! En effet, des habitants de la place nous avaient suivis avec leurs chevaux et offraient de nous faire remonter la pente contre quelques tenge (la monnaie kazakhe). C'était bien, mais quand même un peu douloureux pour les fesses. En haut notre guide tonitruant et ses acolytes avaient installé une grande tente pour pouvoir dîner dessous. On était tous assis par terre sur des couvertures, c'était assez rustique! Une des Kazakhes a acheté une mixture blanche: du lait de jument fouetté, température pièce! On s'en est fait offrir, mais juste l'Américain et François en ont pris. Il paraît que c'est comme du lait chaud mélangé avec du vinaigre, c'est sur. Ai-je besoin de dire que François n'a pas fini son verre?? (François: imaginez-vous voire du lait pasés date tout en mangeant des bonbons surette, le tout contenu dans une vieille bouteille de coke laissée au soleil: voilà, vous venez de boire du lait de jument fouetté) On a mangé un excellent plov, des salades et beaucoup de thé. François était à côté de son ami militaire, qui a remarqué qu'on avait une alliance. He oui, depuis le début du voyage, on a de fausses alliances, c'est supposé nous faciliter les choses pour trouver une chambre d'hôtel. Il y aussi que si jamais je suis seule et qu'un homme m'énerve, je n'ai qu'à montrer mon alliance et il paraît qu'ils ont peur du mari et laissent tomber. Bref, c'est mieux côté sécurité mais en même temps tout le monde nous pose des questions. Donc, François dit au militaire sans être trop convaincu que oui, on est mariés. Au même moment, l'Américaine me demande depuis combien de temps et la la la. J'ai tellement fait une face de poisson parce que je voulais pas leur mentir à eux, mais en même temps je ne voulais pas raconter l'histoire en anglais parce que le militaire aurait compris, alors j'avais juste la bouche grande ouverte avec un air niais. L'Américain a dit: "Oh I see, since one week!" Bref, c'est un peu du caca cette histoire d'alliance...
Après avoir dîné et expliqué aux américains que nous n'étions pas vraiment mariés (la fille qui fait son doc à Almaty a vécu au Kyrghyzstan pendant un an et demi nous a tout de même conseillé de garder nos alliances pour le Kyrgyzstan et l'Ouzbékistan), on est retournés au village, encore dans notre belle antiquité soviétique brinquebranlante (François: quand ces camionnettes-là ne sont pas complètement rouillées, elles sont assez cutes: elles sont aux pays de l'ex-Union soviétique ce que sont les Westfalia au Canada). On a fait nos valises et comme il restait du temps avant le départ, on est allés voir la petite mosquée du village. Super belle, toute neuve, ça fittait pas vraiment dans le décor! Il faut comprendre que depuis la fin de l'ère soviétique, l'Arabie Saoudite et l'Iran subventionnent la construction de mosquées dans tout l'espace post-soviétique, donc ça peut peut-être expliquer! En chemin, on a croisé des enfants, qui jouaient tranquillement sur leurs ânes, et on est revenus vers le bus. Le retour a été quand même long. C'était magnifique: des steppes, des grandes montagnes etc, mais assez redondant (François: le fait qu'il faisait chaud et qu'on a roulé à 15 km/h pendant des siècles sur une route en construction n'aidait pas non plus!). On dirait que le paysage ne changeait pas tellement tout était grand. On a passé le temps en écrivant le blog. Après de longues steppes, le paysage s'est mis subitement à changer, un canyon se creusant progressivement à droite de notre route. On a fini par s'arrêter pour découvrir presque sous nos pieds une rivière qui coulait 200m plus bas, entourée de hautes parois rocheuses dignes du grand canyon! En fait, la comparaison n'est pas fortuite parce que le canyon de la rivière Charyn au Kazakhstan est le 2e plus grand du monde, après le grand canyon américain. C'était vraiment magnifique: on va essayer de visiter davantage le canyon lorsqu'on reviendra au Kazakhstan en août! Sur le bord du canyon il y avait les restes d'un vieux bunker soviétique, mis en place à cet endroit pour contrer une éventuelle invasion chinoise, du temps ou l'URSS et la chine communiste avaient cessé d'être de bons amis et se regardaient en chien de faience de part et d'autre de la frontière. Après le canyon, on s'est arrêtés dans un village pour souper, on a mangé des pirochkis, un peu comme des empanadas mais avec des patates, c'était super bon! On est revenus vers 11h et le militaire ami de Francois nous a négocié un taxi. Il ne s'agissait pas vraiment d'un taxi officiel mais d'une voiture tout ce qu'il y a de plus banal, conduite par un kazakh retournant sans doute du travail. Il faut comprendre qu'en asie centrale, toutes les voitures sont des taxis potentiels: les gens font un signe de la main et une voiture s'arrête, qu'il s'agisse ou non d'un taxi. Les gens cherchent à économiser sur le coût de l'essence: c'est en quelque sorte du covoiturage.On est donc revenus chez Talgat. On se rappelle qu'ils aiment nous nourir? On arrive vers 11h15, Talgat super heureux de nous revoir, dit quelque chose à Assel, qui va dans la cuisine. 10 minutes plus tard: "Le souper est prêt!" Euh.... il est presque minuit? Donc on a re-soupé avec Talgat!
Le lendemain, on était ENCORE à Almaty pour une journée. Almaty est une bien belle ville, mais on avait un peu envie de voir autre chose... Malheureusement, le bus pour se rendre au Kirghyzstan était à 22h la veille donc on ne pouvait pas le prendre au retour des lacs Kol-Say... Il fallait donc attendre au soir a 22h... Le lendemain matin donc, on a fait notre lavage et j'ai aidé Assel à faire des pancakes. Ça peut être le moment de parler du gras. Il y en a partout! C'est exagéré! Les pancakes étaient presque frits, le plov est plein d'huile, il y a des bouts de gras partout, les assiettes suintent l'huile, c'en est déprimant! Bref, on a déjeûné avec Assel avant qu'elle parte avec sa fille Laura pour ses cours de natation. Talgat avait deux entrevues d'embauche cette journée-là. Ça fait trois mois qu'il n'a pas d'emploi, car son employeur l'a congédié quand il a su qu'il voulait immigrer (François: un beau cas de droit du travail si ça s'était passé au Québec!)... Il est donc parti, laissant Alien (leur fils) seul à la maison. Il paraît que c'est normal, laisser des enfants de 5-6 ans seul pour quelques heures! Une "demanderesse d'immigration" durant le souper l'autre jour se demandait justement si la DPJ allait lui enlever ses enfants si elle les laissait seuls pour faire son jogging au Québec...
On est partis vers la gare pour acheter nos billets vers le Kyrghyzstan et on a dîné dans un place à kebab super bonne. Le gars était vraiment gentil (pour ce qu'on comprenait de ce qu'il disait...) et j'ai fini par comprendre qu'il était Chinois (il se pointait en disant Nihao) François s'est donc empressé d'aller lui montrer ses talents en mandarin et ils ont jasé un peu (François: "talents"... n'exagérons rien, la conversation se limitait quand même à des choses assez basic! Entre autres choses, on a notamment appris qu'il était ouighour et qu'il avait immigré au Kaz). Après, on est allés à la recherche d'un café internet pour écrire notre blog. Notre premier essai a été infructueux: on s'est retrouvés dans une place louche et mal éclairée ou il y avait plein de machines à sous! On en a finalement trouve un qui était beaucoup mieux! Puis, on est partis à la recherche d'un bazar. Le problème c'est qu'on était pas mal excentrés et aucun bus ne semblait se rendre au bazar. Après 3 bus pris au hasard, des indications des locaux et 15 minutes à attendre à un arrêt sans que le bon bus passe, on s'est dit que le bazar allait être fermé et on s'est rendus vers l'autre marché de la ville plutôt. Là, légère déception. On s'imaginait un marché comme dans la route de la soie, des tapis, des vieux bibelots, des vieux vendeurs etc... mais c'était un centre d'achat: accessoires pour cheveux, chandails, pharmacies... bref, rien de trop trop dépaysant mais agréable pour l'ombre! On a marché dans un coin de la ville qu'on n'avait pas vu (oui, il y en avait encore!), c'est-à-dire une rue piétonnière touristique. Bah en fait, touristique pour les Kazakhs... Justement, on s'est aussi fait arnaquer pour la première fois. Dans une roulotte ou ils faisaient de la bouffe chinoise, la madame a juste mis plein d'aliments différents et beaucoup plus que ce qu'on avait demandé, alors ça a coûté 20$, ce qui est une fortune ici. C'était pas trop pire comme arnaque, mais ça nous a rappelé d'être sur nos gardes, même au Kazakhstan!
On est retournés chez Talgat, en passant par le supermarché acheter des biscuits pour les enfants et du chocolat. On a fait nos valises en vitesse parce qu'ils partaient pour deux jours dans les montagnes avec des amis, et allaient nous mener à la gare juste avant. On leur a dit au revoir, en se faisant ré-inviter pour notre retour à Almaty à la fin du voyage!
On était d'avance à la gare et comme la ville n'est pas super sécuritaire quand il fait noir, on a jasé dans la gare. À 21h45, on se rend à la barrière pour accéder aux bus, on passe et on se rend au bus. Le conducteur, qui était un vieux Kyrghyz à casquette ayant décoré son autobus avec des toiles de la Mecque, vient nous voir pour nous dire qu'il faut payer pour les baggages. Il nous dit d'aller à la caisse 4. À la barrière, on demande au gardien ce qu'il faut faire, il dit caisse 1, on va voir à la caisse 1, qui nous dit d'aller voir à la caisse 4, qui nous dit d'aller à la caisse 3. On réussi à comprendre qu'on est à la bonne place et que tout le monde attend pour la même chose. On était un peu stressés parce qu'il restait 5 minutes avant le départ de l'autobus... Après s'est sauvagement fait dépasser par un monsieur, on réussit à avoir les billets pour nos valises. Heureusement, il y a beaucoup de mots en russe qui viennent du français, donc souvent on est capables de comprendre ce qui est écrit. Ex: baggages se dit baggages en russe, avocat = advocat, notaire = notarious... police, passeport, commissariat... ça nous facilite grandement les choses, mais si au final on comprend rien de ce que disent les gens!
On est rentrés dans l'autobus presque à temps, autobus qui devaient être à la fine pointe de la technologie il y a 20 ans. Il faisait atrocement chaud et le bus arrêtait à chaque heure pour des raisons inexpliquées. On a passé les douanes kyrghyzes vers 2h du matin. La sortie du Kazakhstan était plus stricte que pour entrer au Kyrghyzstan! Chez les Kyrghyzs, on est allés voir un douanier qui jouait au solitaire, qui nous a envoyé voir un autre qui écoutait un film en fumant dans son bureau, qui a scanné nos passeports, et on est passé. Voir que ça a été si compliqué obtenir ce ** papier, qui a pris 2 secondes à être scanné! On en tenté de dormir pour le reste de la nuit, on est arrivés à Karakol, dans l'est du pays vers 10h le matin. Un peu avant d'arriver, un autre passager nous expliquait dans un anglais de base qu'il était traducteur russe-chinois. Lui et François ont donc passé un bon bout de temps à discuter ensemble après en chinois.
Bon, on vous laisse ici, à notre arrivée à Karakol!
Bonjour François et Mémé!
RépondreSupprimerMerci d'écrire ce blog qui me fait voyager à peu de frais et m'évite d'avoir à goûter aux produits laitiers locaux... Je vous laisse les grumeaux sûrettes!!
En passant, félicitations pour votre mariage (un peu précipité quand même)!
Votre blog est passionnant et je vous trouve tellement formidables et relaxes face aux bonnes et moins bonnes surprises du voyage.
Bonne route et continuez d'être prudents (conseil de matante)!
Nicole
Salut Mémé et François,
RépondreSupprimerJe constate que vous avez profité à plein de votre petite saucette au Kazakhstan. Encore merci de nous décrire les magnifiques paysages que vous découvrez et de nous faire rire avec quelques unes de vos anecdotes. La description du 4X4 m'a fait rire aux éclats!
Bonne chance pour le Kirghyzstan !
Hélène
Excellent! On s'y croirait. J'espère que vous allez rapporter des recettes. Bien choisies, quand même...
RépondreSupprimerJean-Yves
Samovar?
RépondreSupprimerK
Étude sur les sourires....
RépondreSupprimerJ'ai passé une bonne demi heure à laisser vore récit peindre différents sourires sur mon visage. Sourires contents en imaginant les paysages, sourires intéressés par les différences culturelles (on consultera la DPJ), sourires complices pour votre mariage... Mais je dois avouer que le sourire s'est fait chasser par le rire aux larmes avec le lait "passé date" en mangeant des bonbons surettes!
Merci pour ce bon moment!
André
Les prénoms sont qd même extremement cool. ALIEN, c'est vraiment hipster.
RépondreSupprimerToutefois, comme dit 9gag, pics or it didn't happen! À quand les photos?!!!
LD
Wahooo merci pour les commentaires, on adore ca!
RépondreSupprimerLa description du samovar viendra sous peu, les photos ca on peut pas dire, en tout cas pas au Kyrghyzstan, ou changer d<onglet prend un bon 20 secondes...