lundi 2 juillet 2012

Almaty, encore et toujours!

Rebonjour tout le monde!

Ici Mémé! On vous écrit d'Almaty (encore!), qui a été notre hub pour les derniers jours!

Attention âmes sensibles: ce message est trèèèèès long! Si vous ne voulez pas lire et simplement savoir si on est encore en vie, la réponse est oui, même si François a bu du lait de jument chaud dans les dernières heures.

Après notre première soirée avec Talgat et Assel, on s'est levés un peu tard et on a visité la ville avec eux en voiture (comme on vous l'a déjà dit plus tôt, ils voulaient vraiment nous montrer leur ville! ils insistent toujours pour nous aider, nous nourrir et nous emmener partout!) Avant tout, par contre, il fallait qu'on s'occupe de nos fameux visas ouzbeks et donc qu'on fasse d'abord un arrêt à l'ambassade d'Ouzbékistan, question de considérer d'avoir peut-être un jour éventuellement le droit de visiter ce pays-là. Après de longues tergiversations entre Talgat et le garde de faction devant l'ambassade, on a fini par comprendre que l'ambassade était fermée le mercredi (???) et donc qu'il fallait revenir demain. Rhaaa! Suite à ça on a visité le parc Panfilov, nommé en l'honneur d'un héros soviétique mort durant la seconde guerre mondiale. À l'entrée du parc se trouvait un monument commémoratif de toutes les guerres qui ont ébranlé l'Union soviétique depuis 1917. Le monument en soi faisait aussi très URSS, avec ses statues massives assez épeurantes! On est aussi passé devant le musée des anciens intruments de musique kazakhs, mais malgré l'intérêt de s'enfermer dans un batiment pour regarder de vieux artefacts n'y était pas de notre part disons en une si belle journée!...  Le parc Panfilov est un joli parc tout simple avec de grands arbres et au milieu duquel trône une magnifique cathédrale orthodoxe. Elle est toute colorée, on la dirait tout droit sortie des cartes postales de Russie! Talgat et Assel étant musulmans (non-pratiquants), seuls François et moi sommes entrés à l'intérieur. Dans l'atmosphère tamisée de l'église, les murs étaient magnifiquement ornés d'icônes dorées vers lesquelles priaient de vielles babouchkas russes édentées.

On est ensuite allés visiter la grande mosquée d'Almaty, qui peut accueillir jusqu'à 3000 personnes. J'ai donc dû me couvrir les bras et me mettre un foulard pour la première fois! Nous nous sommes par la suite dirigés vers la grande salle de prière, ou habituellement les femmes ne sont pas admises (elles vont dans une salle à part). En tant que touriste, par contre, Talgat a demandé à quelqu'un qui semblait être le responsable de la mosquée si je pouvais y entrer et il a accepté, ce qui semble quand même être un grand privilège! À l'intérieur, après s'être déchaussés, on a observer les hommes faire leurs prières. L'intérieur de la mosquée, très épuré, était très beau: le sol était recouvert de tapis alors que les murs en céramique blanches n'étaitent couvertes d'inscriptions arabes qu'à l'avant de la mosquée. On est cependant pas trop restés longtemps parce que ma présence avait l'air de gêner un peu les hommes. En fait, à un moment donné, un homme s'est mis à me fixer, Tolgat est devenu nerveux et nous a dit : "Ok on y va!" Disons que c'était le temps de partir! Reste que le simple fait que j'aie pu accéder à la grande salle de prière dénote l'islam ouvert pratiqué par les Kazakhs. Paranthèse de François: Selon Talgat peu de gens sont vraiment très pratiquants au Kazakhstan: la plupart sont un peu comme nos catholiques non-pratiquants et ne fréquentent les mosquées que lors des grandes occasions. Sans compter le fait que l'interdit de l'alcool est difficile à accepter pour un pays abreuvé par la vodka! L'islam radical a aussi traditionellement eu peu d'impacts sur la société kazakhe, nomade jusqu'à récemment et située aux marges du monde musulman.

Retour de Mémé: après la mosquée, on est allés au parc Gorky, qui est l'équivalent kazakh de la Ronde chez nous. Talgat et Assel sont partis à leur cours de français et on a relaxé sur un banc de parc en mangeant une crème glacée. Devant nous des dizaines de  militaires sont passés. On ne sait pas trop ce qu'ils fasaient dans un parc d'attraction en uniforme, mais ils étaient jeune et devaient probablement effectuer leur service militaire, obligatoire au Kazakhstan. Le parc Gorky est assez grand et contient un parc d'attractions, un zoo ("a sad zoo" selon le Lonely Planet et donc je n'ai pas voulu y aller...) et un lac artificiel. On a même pu admirer Mickey Mouse, Spiderman, Bob l'éponge et autres mascottes au costume homemade! Après s'être fait dire "hello how are you" par des filles qui semblaient participer à un concours de Miss Kazakhstan, on a fini par faire un tour de grande roue pour pouvoir admirer les montagnes au loin. Après le parc, on a marché vers ce que le guide indiquait comme étant l'adresse d'une agence d'écotourisme. Le but était de réserver un tour pour aller visiter les lacs de l'est du pays, ce qu'on ne peut pas faire nous mêmes sans que ça nous coûte les yeux de la tête! En chemin, on s'est arrêtés à l'épicerie pour vérifier la disponiblité de certains produits. En effet, au détour d'une conversation, Assel nous a fait comprendre qu'elle aimrait bien qu'on lui prépare un souper québécois! Ça a rapidement pris de l'ampleur quand elle nous a dit qu'elle avait écrit à des amis souhaitant immigrer au Québec pour les inviter à souper le lendemain! Disons que ça nous mettait de la pression mais ça nous faisait bien plaisir pour les remercier de leur excellente hospitalité! Par contre, restait à trouver les ingrédients et ils n'ont pas de four! La poutine étant éliminée d'emblée à cause de l'impossibilité de trouver du fromage en crotte et de la sauce brune, on a donc décidé de faire du pâté chinois, mais sans le mettre au four... Après l'épicerie, on a cherché l'agence de voyage sans la trouver avant de se dire qu'elle avait sûrement déménagé! Le désavantage de voyager dans un zone pas trop touristique comme l'Asie centrale, c'est que le Lonely Planet n'est pas souvent mis à jour (on a le plus récent et il date de 2010) et n'est pas toujours précis... Soit dit en passant, c'est vraiment difficile de trouver une adresse à Almaty. Premièrement, les noms de rue ne sont pas au coin mais en haut de la voie à l'intersection, ce qui est surprenant au début. Après, trouver le numéro de porte est tout un défi: il y en a très peu et sont mal indiqués. Quand on cherchait Stantours par exemple, un bord de rue était dans les 240 alors que l'autre était dans les 50! Bref: on était déçus de ne pas avoir trouvé l'agence et on est allés dans un café internet pour écrire le blog. Malheureusement, j'ai eu faim et on a quitté parce que je devais désagréable (François: pour ceux qui ne le savent pas, en voyage et dans la vie en général, le moral de Mémé est inversement proportionnel à l'intensité de sa faim!). On a finalement mangé dans une cafétéria et c'était bien bon!

On est ensuite revenus à l'appartement en métro. Le métro d'Almaty est tout récent: il date de 2010. Il a une seule ligne de 7 stations. Il est hyper profond et étincelant de propreté. Les stations sont impressionnantes, avec des lustres, de la céramique sur les murs et des planchers en marbre sur lesquels on pourrait manger. Il y a même des mosaïques et des oeuvres d'art en céramique! On gage que le beau-frère du président du Kazakhstan a une compagnie de marbre et de céramique?

De retour à l'appartement, Talgat et Assel étaient absents puisqu'ils avaient un examen à l'Alliance française et on a donc décidé de faire une sieste. À leur retour, ils nous ont servi du plov et tout un souper, tout en paraissant presqu'outrés qu'on ait été manger au restaurant plutôt que chez eux! C'est à ce moment-là aussi qu'on a rencontré leurs enfants, Alien (oui oui), 7 ans, et Laura, 3 ans. Ils sont très gentils mais sont aussi de vraies pestes! Ils ne connaissent que "bonjour" et "bonsoir" en français, et donc notre relation avec eux se résume à faire des drôles de bruit et à leur faire peur... Mais dès qu'on leur donne de l'attention, on en a pour des heures! d'ailleurs, leur éducation est différente de celle qu'on donne aux enfants chez nous: ils se couchent souvent à minuit et mangent du dessert et des biscuits en quantité impressionnante, à n'importe quelle heure!

Le lendemain fut une journée de paperasse et de procédures. On est partis en voiture avec Talgat (qui avait encore insisté pour nous y conduire!) vers l'agence de voyage dont on avait trouvé la bonne adresse., question de finalement réserver notre tour vers les lacs de l'est du pays. Après, on est allés à la gare de bus pour trouver un moyen de se rendre au Kyrgyzstan.L'ode au béton armé qui sert de gare à la ville d'Almaty est à peu près aussi jolie que celle des villes vietnamiennes (donc assez moche), mais les gens sont franchement moins achalants! En chemin, Talgat nous parlait de sa ville et de la culture kazakhe. Une chose qu'on aime particulièrement: quand une auto en laisse passer une autre, ils la remercient en allummant les feux d'urgence pour quelques secondes!  Tout le monde le fait et ça fait très poli! Après la gare, on est allés dans un café internet pour résussir à enfin écrire le blog! On se sentait mal parce que Talgat attendait pour rien mais il voulait tellement venir avec nous et passait son temps à nous dire "non c'est normal que je vienne avec vous, je dois vous aider!" Il est un peu papa poule! Puis, ce fut enfin l'ambassade ouzbèke, pour une seconde fois en 2 jours. Comme ce n'était pas encore ouvert, on a fait la file avec plein de gens qui attendaient face au garde de faction. Finalement ce dernier a fini par nous dire d'entrer. On est passés dans l'arrière-cour puis dans une petite pièce pleine de monde, ou un fonctionnaire ouzbek grisonnant a fini par nous faire notre visa! Yéééé! Il y aura donc une partie "Ouzbékistan" à notre voyage!

En prévision de notre souper québécois du soir, nous sommes ensuite retournés à l'épicerie. Les "quelques amis" qui devaient être présents s'étaient mués en une journée en ... 14 personnes! On a donc acheté les ingrédients et on a décidé de faire du sucre à la crème comme dessert! Talgat nous a dit que c'était la première fois qu'il allait utiliser de la crème 35% donc il était bien curieux... On était contents parce qu'on a réussi à payer, alors que d'habitude il insiste toujours pour le faire. Arrivés à l'appartement, le stress a augmenté car je me suis rappelée que je ratais mon sucre à la crème 95% du temps... L'après-midi a été chaud: déjà qu'il faisait particulièrement chaud ce jour-là, être deux dans une petite cuisine avec le poêle à gaz allumé était infernal! Leurs amis sont arrivés (en retard, c'est normal pour les Kazakhs paraît-il) et on a commencé à jaser avec eux.

François: ils étaient tous très sympathiques et hyper-motivés à étudier le français et à immigrer au Québec. Inutile de dire qu'on est rapidement devenus le centre d'attention! Notre pâté chinois a fait fureur, le sucre à la crème aussi (qui était presque dur...). Comme on l'a déjà dit, les Kazakhs aiment beaucoup manger, et beaucoup boire d'ailleurs. Les invités avaient beau avoir entre 30-40 ans, avoir des enfants et travailler le lendemain, la plupart ont bu au cours de cette soirée d'amis comme on le ferait à un party de CÉGEP. Bière, vodka, cognac etc coulaient à flot! Finalement, tout lemonde est parti vers 1h du matin, laissant Talgat assez pompète, tenter de m'expliquer que s'il était saoul c'est qu'il ne buvait pas souvent :)

Le lendemain, on s'était fixé comme but de sortir d'Almaty, ou on était restés un peu coincés en raison du fait qu'on devait y faire des visas, réserver un tour et... faire des visites à la plus grande joie de Talgat! On a donc décidé d'aller marcher vers le grand lac d'Almaty (Ozero Bolshoe Almatinskoe) en "banlieue" de la ville. Naturellement, avant de partir, Assel nous avait préparé un déjeuner (3e jour de suite ou onétait nourris presque exclusivement par elle!) Là c'était un reste de gâteau de la veille mais d'habitude c'est des crèpes, omelettes, pancakes, un genre de gruau... L'hospitalité kazakhe est comme ça apparamment: les invités sont traités comme la famille et c'est presque un déshonneur de ne pas prendre le plus grand soin d'eux. Si on dit qu'on va aller au restaurant (dans le but de ne pas abuser et pour leur laisser du temps entre eux) ils sont presque insultés qu'on ne veuille pas manger chez eux! En revanche, ils apprécient beaucoup les petites attentions (genre avoir préparé un souper québécois) et les cadeaux (pour lesquels ils ne remercient pas beaucoup, contrairement à nous qui sommes super reconnaissant pour l'attention). Après déjeuner, on a pris le bus vers les montagnes au sud de la ville. Arrivés au terminus, on aurait difficilement pu croire qu'à moins de 50 km on était en pleine ville: végétation alpine, isbas, rivières, moutons, yourtes... On a suivi la route jusqu'à un barrage hydroélectrique, en croisant au passage des Kazakhs qui faisaient des BBQ dans la forêt. La météo a soudainement fait des siennes (très imprévisible en montagne) et il s'est mis à pleuvoir alors même qu'on s'apprêtait à pique-niquer avec notre reste de pâté chinois. Par la suite, on s'est rendus compte qu'on avait raté l'embranchement/raccourci vers le lac, donc on a décidé d'y aller par la route. On a oublié de vous dire que le lac est à 2500 m d'altitude et Almaty est èa 1000 m au plus haut. Disons qu'à partir du barrage, ça grimpait pas mal! On a suivi la route en lacet pendant 2h et Mémé ne s'est (presque) pas plainte! On est finalement arrivés au bord du lac, retenu par une genre de digue. Notre première impression du lac nous a laissés un peu perplexes... Juste en bas de la digue, le lac était clairement plus bas que son niveau normalé Il faut mentionner que le lac fournit l'eau à la majorité des maisons de la ville d'Almaty! On était donc un peu déçus après 4h et 15 km de marche, d'autant plus que devant nous nous accueillaient de repoussantes vieilles structures soviétiques... Le lac en soi était pourtant magnifique: l'eau est turquoise! Le lac est logé entre d'impressionnantes montagnes enneigées. On n'a pas pu l'admirer longtemps parce qu'au même moment, un coup de sifflet retentit d'un des bâtiments décrépis et un policier s'est mis à nous crier après en russe. On s'est donc approchés de sa cabane comme il nous le demandait, appréhendant un peu notre première rencontre avec les autorités kazakhes... Finalement le gars était super fin et nous a fait comprendre dans un anglais plus qu'approximatif qu'on n'avait pas le droit de se promener sur la digue, pendant que ses collègues militaires se bidonnaient de ses prouesses anglophones. Parenthèse: Mémé a appris en russe à dire "Je ne parle pas russe" = "Ia nié gavariou parouski", ce qui est notre motto depuis notre arrivée puisque tout le monde est convaincu qu'on est russes et nous aborde pour demander des informations...

Apparté de Mémé sur les Kazakhs. À Almaty, il y a beaucoup de diversité ethnique et culturelle. Les gens sont en majorités asiatiques (mais ils sont métissés entre occidenteux et asiatiques), mais il y a aussi beaucoup de blancs, des blonds, des bruns, des roux, des Russes... en fait de tout sauf des noirs. On passe donc facilement inaperçus! En effet, personne ne nous achale pour des taxis, des bébelles ou autres attrapes-touristes, parce qu'ils croient qu'on est Kazakhs aussi! La seule différence est l'habillement. François est en shorts et ici surtout les enfants en portent, les adultes mettent des pantalons longs. Par contre, moi ça paraît plus que je ne viens pas d'ici parce que je suis moins bien habillée que la femme kazakhe moyenne. Les femmes sont vraiment belles et s'habillent super bien. Elles sont toutes maquillées et bien peignées et portent toujours de jolies sandales. Je détonne avec ma couette mal faite, et j'ai même reçu des regard désaprouvant mes gros souliers de marche... Même celles qu'on croise en randonnée en montagne portent des sandales ou des petits souliers, aucun running shoes! La mode à Almaty ressemble beaucoup ici, en peut-être un peu moins sexy. Mais il n'y a aucun problème pour porter des camisoles ou des mini-shorts, sauf dans les mosquées bien sûr ou il faut être voilées et vêtues de la tête aux pieds. C'est bien agréable de passer pour des locaux, mais en même temps c'est beaucoup plus difficile de rencontrer d'autres touristes. Parfois on essaie d'en spotter pour se faire des amis, mais finalement ils parlent tous russe!

Retour de François: Avec les informations du policier, on s'est rendus sur le côté du barrage se reposer un peu, puis on a grimpé encore plus haut. De là, la vue était franchement époustouflante! Après un bon moment, on s'est décidés à redescendre. En chemin, on a croisé un gars qui montait les 15 km jusqu'au lac en vélo... un vrai brave (ou un fou...) On est aussi passés devant une maison ou on savait qu'il y avait un chien pas attaché. Depuis le Vietnam et les mésaventures canines de Mémé, on est méfiants avec les chiens. On a donc ramassé des roches dans le but de faire semblant de leur lancer s'ils devaient être agressifs. À peine avait-on approché de la maison que non pas 1 mais 6 chiens se sont mis à japper après nous avec un air menaçant, dont un chien-loup qui hurlait comme un loup!! Finalement, on a réussi à passer en marchant très doucement, peut-être parce qu'ils avaient vu les roches ou parce qu'ils étaient juste tannés de japper? En tout cas, l'essentiel c'est qu'on a toujours nos mollets intacts, jusqu'à nouvel ordre. On a continué à descendre. Tout au long de notre marche, pour une raison mystérieuse, tous les panneaux routiers indiquaient à chaque 100 m qu'une pente de 12% approchait. On ignore s'il existe un lobby des panneaux de pente de 12% ou si le frère du président est PDG d'une compagnie se spécialisant là-dedans, mais en tout cas il n'existe aucune autre élévation au Kazakhstan que des pentes de 12%...

En descendant, alors qu'il faisait trèsbeau au lac, le ciel s'est couvert et a pris une couleur apocalyptique annonçant un orage de la mort. Au même moment, un couple de jeunes Kazakhs en voiture nous ont demandé si on voulait monter. On a dit oui et 5 minutes plus tard le déluge s'abattait sur la vallée. Ils nous ont laissés à l'arrêt de bus et on est revenus à Almaty sous une pluie torentielle. Dans le bus, un dame qui apprenait le français nous a abordés, au moment même ou on parlait de la concentration étonnante de nos urines malgré la quantité astronomique d'eau qu'on boit (he merde pour le timing).

De retour en ville, on est allés manger dans un café branché avant de revenir chercher nos sacs chez Talgat. Ensuite, on est partis vers le point de rendez-vous de notre tour vers les lacs Kol-Say dans l'est du pays. Les indications  données surnotre papier écrites en russe n'étaient pas très claires. D'autant plus qu'au moment de réserver le tour, Talgat avaint insisté pour s'en occuper lui-même, ce qui au final nous a plus compliqué la vie qu'autre chose! Bref, on attend de 22h40 à 23h sur un coin de rue sombre qu'un autobus se pointe, jusqu'à ce qu'on remarque les chiffres 22h30 sur notre papier. Le bus partait à 22h30 et non à 23h00 comme nous l'avait pourtant dit Talgat?? On s'est alors mis à capoter avant qu'on décide d'appeler un gars de l'agence qui nous avait laissé sa carte. On a donc demandé à un chauffeur de taxi de nous prêter son cell. Après quelques explications houleuses, le gars que j'avais rejoint sur son cell et qui était vraisemblablement dans une discothèque à ce moment-là, finit par me demander de passer le téléphone au chauffeur de taxi. Celui-ci nous a ensuite dit de monter avec lui avant de nous conduire... 2 coins de rue plus loin, soit exactement à l'endroit ou il ne fallait pas être selon les indications du papier... Comme tout bon chauffeur de taxi qui se respecte, ce dernier a alors voulu nous escroqueret nous extorquer 15$ pour le trajet. Heureusement, on savait bien que le coût maximal d'un trajet pour traverser la ville (oui oui, traverser) est de 3$... On a donc tenu notre bout déjà que le 4$ qu'on lui a donné était très bon pour sa peine et ses minutes de téléphone... On a rejoint le bus et son groupe de touristes kazakhs. On s'est finalement endormis au son mélodieux de notre tonitruant et intarissable guide kazakh ne parlant que le russe... Ça promettait!

Bon, c'est assez pour aujourd'hui!

Ce soir on part pour Karakol, au Kirghizstan!

7 commentaires:

  1. J'apprécie beaucoup le mélange d'informations géographiques, culturelles et personnelles, ça ressemble au discours intérieur que je me ferais si j'avais la force de vous imiter, ce qui me donne une agréable sensation de voyage (mais sans les mésaventures:)

    Je ne comprends vraiment pas comment vous arriver à faire tout ça ET EN PLUS à écrire un aussi long et intéressant récit. C'est très généreux de votre part! Merci!

    André

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  2. Merci pour le commentaire! Notre truc cette fois-ci c<est qu<on avait deja ecrit le texte pendant qu<on etait dans l<autobus!

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  3. Je suis tout à fait d'accord avec André. J'ai l'impression en vous lisant de voyager et de voir ces réalités inconnues par vos yeux. Merci pour ce bonheur de vous lire, et je vous en souhaite tout plein, de bonheurs petits et grands, dans votre exploration à venir des steppes (et montagnes) de l'Asie Centrale.

    Madeleine, XX & XX
    p.s. Soyez prudents, quand même... Que voulez-vous! une "mom" ne peut s'empêcher de terminer sur cette note.

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  4. Salut François et Mémé...

    Si jamais vous recevez ce message une seconde fois, c'est parce que j'ai pas encore l'habitude de faire un commentaire sur un blog et que je crois que j'ai perdu le premier (ce sera mieux la prochaine fois).

    WOW.... votre voyage semble vraiment stimulant et des plus agréables (à part les petites péripéties du genre scanneur aux douanes bien entendu). C'est réellement agréable de vous suivre. Merci pour tous les détails et pensées personnelles, c'est comme si nous étions avec vous LIFE....

    Et puis.... cela me donne "presque" envie d'être d'y être !

    Bonne suite de voyage, et tout comme le mentionne Madeleine.... Soyez prudents quand même !

    Hélène (Riberdy)

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  5. Allo François et Mémé!

    C'est Val des HEI!!! Je suis tellement contente de lire vos (més)aventures, et Maxime aussi :)

    Vous nous faites vibrer et on adore vos comparaisons avec l'Asie, vos observations si précises et vos discours intérieurs si proches et si intimes que vous nous donnez l'impression de le vivre avec vous... J'adore ça!

    Sincèrement, c'est précieux et je continuerai de vous suivre sur votre blog! Combien de temps voyagerez-vous?

    Je ne peux que vous souhaiter de belles découvertes, de belles rencontres, du plaisir, de l'aventure, du rêve et vous dire que toutes nos pensées vous accompagnent!

    On se revoit dès cet automne (Max et moi revenons de Paris début août) et d'ici là, prenez bien soin de vous et profitez en!

    Gros bisous et à bientôt

    Val et Max
    xxxxx

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  6. Bonjour Frankie et Mémé,

    Un grand merci pour le récit époustouflant de vos aventures aux "stans". Pour toutes les personnes qui, comme moi, n'ont pas votre courage, c'est l'occasion rêvée de voyager sans les inconvénients. J'avoue que le coup du pâté chinois pour... 14 personnes m'a fait beaucoup rire ! On voit à travers vos yeux et vos commentaires toujours à propos sont vraiment savoureux. N'ayez pas peur d'écrire trop longuement: c'est toujours trop court , en ce qui me concerne ! En plus, ça me rassure de vous lire et de voir votre grande débrouillardise dans toutes sortes de situations ! Mais quand même, continuez à faire attention à vous ! Au très grand plaisir de vous lire encore,


    Maman x

    P.S. Votre chat coule une vie rêvée sur la galerie !

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  7. Effectivement, j'avoue etre une autre FAN de ce blog aux stans! C'Est malade, j'ai tellement hate que vous écriviez encore, c'est fou comme on s'y croirait!

    VOUS ME FAITES CAPOTER VOUS AUTRES!
    je vous aime
    pi...
    tsé…
    ben...
    (soupir)...
    ben…
    ouin…
    ben…
    vous me manquez la…BON C'EST DIT MAINTENANT ALLEZ VOUS EN VIVRE VOS AVENTURES GRANDS FOUS!
    X

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