Bonjour! Ici Mémé!
À bord du train, au départ de Shymkent, nos compagnes de cabines étaient une grand-maman kazakhe assez mignonne et une jeune diplômée en comptabilité d'une grande université kazakhe qui parlait un anglais impeccable. On a parlé un bout avec elle, et elle nous disait que c'était très difficile de trouver un emploi ici car à cause de toute la corruption, les bons postes sont vite occupés! Arrêtés en gare, il faisait atrocement chaud dans la cabine donc on est sortis prendre l'air dans le couloir, ce qui nous a permis de rencontrer deux Kazakhs super gentils à qui on a parlé pendant un bon moment! Ils parlaient un excellent anglais donc c'était très facile de communiquer. On leur a dit à la blague que le seul problème de dormir dans les trains c'est qu'on n'allait pas prendre de douche jusqu'à notre retour au Canada. Un peu plus tard, ils sont venus nous voir pour nous inviter solennellement à aller chez eux le lendemain, pour prendre une douche et dormir un peu chez eux plutôt que de le faire à l'aéroport! On a refusé poliment parce que c'était peut-être trop complexe, mais on en revient toujours pas de leur grande hospitalité! Les Québécois sont super gentils, mais on inviterait rarement quelqu'un à dormir chez nous après 15 minutes de conversation!
Nous sommes arrivés en matinée à Almaty et on a marché un bout avec nos amis de la veille, ceux qui voulaient nous inviter chez eux. On a refusé leur invitation parce qu'on ne voulait pas les réveiller à deux heures du matin! On s'est ensuite rendus à un centre commercial plus loin dans l'espoir d'y trouver un café internet pas trop cher. En effet, je ne sais pas si on vous l'a déjà dit, mais la vie est vraiment chère à Almaty. Un peu moins que chez nous quand même, mais reste que c'est cher pour l'asie centrale! Quelques jours plus tôt, on avait écrit à Talgat et Assel pour leur dire qu'on serait de retour à Almaty et savoir s'ils voulaient souper avec nous. On a toutefois su peu avant d'arriver à Almaty que Talgat a trouvé un emploi à Astana et qu'ils sont déjà déménagés! On était vraiment déçus parce qu'on se disait que ça aurait bien fini le voyage... Un peu après, on a pensé qu'on pourrait au moins voir les autres futurs immigrants kazakhs qu'on avait rencontrés chez Talgat le soir du pâté chinois! Alors qu'on se dirigeait vers le café internet pour leur écrire, on est tombé par pur hasard sur l'un deux!! Après s'être entendus pour se voir le soir même, on est allés déjeuner tous les deux dans un petit café qui avait l'air assez prisé par les expatriés. On y a mangé nos premières et dernières pâtisseries du voyage, et en plus ils avaient des jeux de société! On a commencé un partie d'échec sur la terrasse, que j'ai malheureusement perdue... Pendant qu'on mangeait, on a assisté à une scène assez étrange: deux filles se sont mis à se battre dans la rue, arrêtées par des hommes qui ont finalement reçus eux aussi des claques. On a rien compris de ce qui se passait, mais ça avait l'air de ne pas être la joie! Après notre partie, on a réussi à trouver un café internet tout neuf et pas cher, et après quelques échanges de courriel avec nos amis Kazakhs, on s'est donnés rendez-vous dans un restaurant chinois d'Almaty.
Après quelques temps de blog, on a mangé dans une cafétéria à côté, c'était très bon. En fait la bouffe la plus variée qu'on ait trouvée du voyage était à Almaty! On a fait des emplettes-souvenirs à l'épicerie du coin, se faisant aider par des employés encore présents en trop grand nombre comme toujours. On a voulu retourner au café internet, mais à partir d'une heure X, les prix doublaient! Étant cheap, je ne voulais pas qu'on paie ce prix-là trop longtemps alors on a décidé de retourner à notre café du matin pour re-jouer aux échecs. Vous aurez compris qu'on n'avait pas planifié grand chose pour notre dernière journée à Almaty... En fait, on a passé tellement de temps dans cette ville au début du voyage qu'on a l'impression de bien la connaître, et on feelait plus pour une dernière journée relax! On a donc mangé un gâteau aux carottes en jouant quelques parties d'échec, au son mélodieux des travaux sur l'immeuble d'à côté. À quelques heures de notre souper, on est retournés un peu au café internet puis on s'est rendus vers le restaurant.
Finalement, on était trop dernière minute et seulement deux couples ont pu se déplacer. On a eu quand même bien du plaisir, la bouffe était bonne et on était contents de revoir des gens qu'on connaissait! On a surtout parlé de notre voyage, de leur travail et du Québec. On leur a donné des groupes de musiques, des films, des téléséries, etc pour qu'ils se préparent bien à l'accent! Ils sont tous très motivés en tout cas!
François: À la fin du souper, un des couples a voulu nous reconduire à l'aéroport, toujours aussi généreux de leur temps! On est arrivés à l'aéroport vers 22h00, et là commençait le début du calvaire: une nuit à l'aéroport en attendant notre vol à 6h30 le lendemain... On a commencé par faire le ménage de nos sacs. On était tout contents qu'il ne nous reste que 200 tenge (un peu plus qu'un dollar) étant donné qu'on n'aurait pas besoin de changer de l'argent! Tout allait bien jusqu'à ce que Mémé trouve dans ses papiers... un billet de 10 000 tenge (70$), le plus gros billet kazakh! On a ri pendant un bout alors que Mémé était dépitée! On a donc fait le tour des guichets de change de l'aéroport pour voir s'il n'y en aurait pas un qui aurait un taux plus avantageux (naturellement, non...) En chemin, on s'est fait gosser par des chauffeurs de taxi, à qui on a dit qu'on était prêts à partir avec eux s'ils allaient au Canada! Après avoir changé notre gros billet, on a acheté une palette de chocolat avec nos derniers tenge (après s'être fait proposer une boite de Pringles à 9$!) puis on s'est préparés à dormir en attendant que l'on puisse commencer l'enregistrement. En effet, on ne pouvait pas entrer avant 4h du matin dans la zone des enregistrements! On a donc dormi à tour de rôle sur des bancs en étant périodiquement dérangés par un Kazakh qui travaillait à l'aéroport et qui était super content de nous jaser! Finalement, on a été s'enregistrer puis on a attendu dans la zone internationale. On s'est faits du gruau puis on a cherché à donner notre sucre en morceaux à quelqu'un parce qu'on ne voulait pas le ramener. On l'a donc donné à un jeune Tadjik en chaise roulante qui nous avait demandé (en anglais) de prendre une photo d'un vieux monsieur endormi qui semblait être quelqu'un qu'il connaissait. Les deux vieux hommes qui accompagnaient le Tadjik se sont finalement révélés être ses "sponsors", i.e. ils travaillaient pour une association chrétienne qui venait en aide aux handicapés au Tadjikistan. Ils étaient hollandais et allaient passer quelque temps en Asie centrale après avoir invité le Tadjik à passer du temps avec eux aux Pays-Bas. On ne savait pas trop quoi penser: c'était certainement très louable qu'ils aident une personne handicapée à s'en sortir dans un pays où le sort réservé aux handicapés est clairement peu enviable, mais c'était du prosélytisme... En effet, les Hollandais étaient tout fiers de nous dire qu'avant, leur protégé était musulman et que maintenant, "il aimait beaucoup Jésus"... En tout cas...
Nous sommes arrivés en matinée à Almaty et on a marché un bout avec nos amis de la veille, ceux qui voulaient nous inviter chez eux. On a refusé leur invitation parce qu'on ne voulait pas les réveiller à deux heures du matin! On s'est ensuite rendus à un centre commercial plus loin dans l'espoir d'y trouver un café internet pas trop cher. En effet, je ne sais pas si on vous l'a déjà dit, mais la vie est vraiment chère à Almaty. Un peu moins que chez nous quand même, mais reste que c'est cher pour l'asie centrale! Quelques jours plus tôt, on avait écrit à Talgat et Assel pour leur dire qu'on serait de retour à Almaty et savoir s'ils voulaient souper avec nous. On a toutefois su peu avant d'arriver à Almaty que Talgat a trouvé un emploi à Astana et qu'ils sont déjà déménagés! On était vraiment déçus parce qu'on se disait que ça aurait bien fini le voyage... Un peu après, on a pensé qu'on pourrait au moins voir les autres futurs immigrants kazakhs qu'on avait rencontrés chez Talgat le soir du pâté chinois! Alors qu'on se dirigeait vers le café internet pour leur écrire, on est tombé par pur hasard sur l'un deux!! Après s'être entendus pour se voir le soir même, on est allés déjeuner tous les deux dans un petit café qui avait l'air assez prisé par les expatriés. On y a mangé nos premières et dernières pâtisseries du voyage, et en plus ils avaient des jeux de société! On a commencé un partie d'échec sur la terrasse, que j'ai malheureusement perdue... Pendant qu'on mangeait, on a assisté à une scène assez étrange: deux filles se sont mis à se battre dans la rue, arrêtées par des hommes qui ont finalement reçus eux aussi des claques. On a rien compris de ce qui se passait, mais ça avait l'air de ne pas être la joie! Après notre partie, on a réussi à trouver un café internet tout neuf et pas cher, et après quelques échanges de courriel avec nos amis Kazakhs, on s'est donnés rendez-vous dans un restaurant chinois d'Almaty.
Après quelques temps de blog, on a mangé dans une cafétéria à côté, c'était très bon. En fait la bouffe la plus variée qu'on ait trouvée du voyage était à Almaty! On a fait des emplettes-souvenirs à l'épicerie du coin, se faisant aider par des employés encore présents en trop grand nombre comme toujours. On a voulu retourner au café internet, mais à partir d'une heure X, les prix doublaient! Étant cheap, je ne voulais pas qu'on paie ce prix-là trop longtemps alors on a décidé de retourner à notre café du matin pour re-jouer aux échecs. Vous aurez compris qu'on n'avait pas planifié grand chose pour notre dernière journée à Almaty... En fait, on a passé tellement de temps dans cette ville au début du voyage qu'on a l'impression de bien la connaître, et on feelait plus pour une dernière journée relax! On a donc mangé un gâteau aux carottes en jouant quelques parties d'échec, au son mélodieux des travaux sur l'immeuble d'à côté. À quelques heures de notre souper, on est retournés un peu au café internet puis on s'est rendus vers le restaurant.
Finalement, on était trop dernière minute et seulement deux couples ont pu se déplacer. On a eu quand même bien du plaisir, la bouffe était bonne et on était contents de revoir des gens qu'on connaissait! On a surtout parlé de notre voyage, de leur travail et du Québec. On leur a donné des groupes de musiques, des films, des téléséries, etc pour qu'ils se préparent bien à l'accent! Ils sont tous très motivés en tout cas!
François: À la fin du souper, un des couples a voulu nous reconduire à l'aéroport, toujours aussi généreux de leur temps! On est arrivés à l'aéroport vers 22h00, et là commençait le début du calvaire: une nuit à l'aéroport en attendant notre vol à 6h30 le lendemain... On a commencé par faire le ménage de nos sacs. On était tout contents qu'il ne nous reste que 200 tenge (un peu plus qu'un dollar) étant donné qu'on n'aurait pas besoin de changer de l'argent! Tout allait bien jusqu'à ce que Mémé trouve dans ses papiers... un billet de 10 000 tenge (70$), le plus gros billet kazakh! On a ri pendant un bout alors que Mémé était dépitée! On a donc fait le tour des guichets de change de l'aéroport pour voir s'il n'y en aurait pas un qui aurait un taux plus avantageux (naturellement, non...) En chemin, on s'est fait gosser par des chauffeurs de taxi, à qui on a dit qu'on était prêts à partir avec eux s'ils allaient au Canada! Après avoir changé notre gros billet, on a acheté une palette de chocolat avec nos derniers tenge (après s'être fait proposer une boite de Pringles à 9$!) puis on s'est préparés à dormir en attendant que l'on puisse commencer l'enregistrement. En effet, on ne pouvait pas entrer avant 4h du matin dans la zone des enregistrements! On a donc dormi à tour de rôle sur des bancs en étant périodiquement dérangés par un Kazakh qui travaillait à l'aéroport et qui était super content de nous jaser! Finalement, on a été s'enregistrer puis on a attendu dans la zone internationale. On s'est faits du gruau puis on a cherché à donner notre sucre en morceaux à quelqu'un parce qu'on ne voulait pas le ramener. On l'a donc donné à un jeune Tadjik en chaise roulante qui nous avait demandé (en anglais) de prendre une photo d'un vieux monsieur endormi qui semblait être quelqu'un qu'il connaissait. Les deux vieux hommes qui accompagnaient le Tadjik se sont finalement révélés être ses "sponsors", i.e. ils travaillaient pour une association chrétienne qui venait en aide aux handicapés au Tadjikistan. Ils étaient hollandais et allaient passer quelque temps en Asie centrale après avoir invité le Tadjik à passer du temps avec eux aux Pays-Bas. On ne savait pas trop quoi penser: c'était certainement très louable qu'ils aident une personne handicapée à s'en sortir dans un pays où le sort réservé aux handicapés est clairement peu enviable, mais c'était du prosélytisme... En effet, les Hollandais étaient tout fiers de nous dire qu'avant, leur protégé était musulman et que maintenant, "il aimait beaucoup Jésus"... En tout cas...
Notre avion est arrivé puis on a quitté le Kazakhstan, un peu tristes de laisser l'Asie centrale derrière nous... On s'est endormis dans l'avion jusqu'à ce que l'agent de bord nous réveille en nous brassant pour le déjeûner. Comme j'étais complètement perdu et déboussolé, j'ai pris mon déjeûner mais j'ai aussi stupidement commandé du vin (inclus avec les repas) en pensant qu'on dînait! L'agent de bord nous a trouvé bien sympas à partir de ce moment-là! On est ensuite arrivés à Moscou. En débarquant, on redoutait les difficultés bureaucratiques et, dans une certaine mesure, on a été servis! En effet, après quelques couloirs, tous les passagers en transit arrivaient dans une petite salle où on s'entassait sans trop savoir pourquoi ni quoi faire. Au bout d'un moment un madame est arrivée et s'est installée à un petit bureau sans rien dire, puis tout le monde s'est mis à lui tendre passeports et billets d'avion.... On savait pas trop quoi faire alors dans le doute on a joué des coudes et finalement la madame nous a dit qu'on devait aller à contre-courant de tout le monde et aller prendre un autobus dehors... Sérieusement, c'est pas possible qu'un aéroport d'une ville européenne aussi grosse soit aussi mal pensé! Une fois sortis du bus, on s'est retrouvés... face au comptoir maudit des "transit check-in" où on avait attendu si longtemps à l'aller! Cette fois, on s'est dit qu'on allait pas niaiser et qu'on allait tout de suite aller faire le "check in" pendant qu'il n'y avait personne en file. Au comptoir, la madame du check-in nous a alors regardé comme si on était de parfaits crétins en nous disant qu'on pouvait tout de suite passer la sécurité et qu'on avait pas besoin de faire le check-in! Pourquoi il fallait faire ça à l'aller alors??? Où est la logique??? Ahlalalala!
On a erré ensuite dans le terminal pendant 3h, constatant que les prix sont affreusement élevés à Moscou, même pour un aéroport (12$ pour un morceau de gâteau???). On a pas été trop tentés de faire des achats! En attendant notre vol, j'ai fait plus ample connaissance avec un Kyrgyz à qui j'avais vaguement parlé à l'aéroport d'Almaty. Il prenait le même vol que nous vers Toronto avec sa famille sauf que pour eux ça revêtait une importance toute particulière.... En effet, c'était le grand voyage vers une nouvelle vie pour eux: ils immigraient aujourd'hui, après 4 longues années de procédures! Je pense qu'on a vraiment réalisé dans ce voyage-ci à quel point ça peut être éprouvant à tous points de vue de vouloir immigrer... On a souhaité bonne chance pour la suite au Kyrgyz puis on est montés dans l'avion. Le voyage a été sans histoires: on a dormi, bien mangé (on aime la bouffe d'avion!), joué au bonhomme pendu mais, au grand déplaisir de Mémé, nos télés ne fonctionnaient pas!
À Toronto, on a un peu surpris la douanière en disant qu'on revenait du Kazakhstan! On n'a heureusement malgré tout pas eu droit à une fouille de nos sacs! On a donc rapidement récupéré notre stock puis on a pris l'autobus et le métro vers le centre-ville. En chemin, j'ai commencé à vraiment mal aller (nausées, crampes, pis toute pis toute là là) et on s'est arrêtés un long moment dans un parc pour que j'aille mieux pendant que Mémé mangeait le Subway dont on rêvait dans nos moments difficiles (côté bouffe) en Asie centrale! Au bout d'un moment ça s'est placé (la fatigue sûrement: ça devait faire 36 heures qu'on n'avait pas vraiment dormi!). On est ensuite allés faire un tour à la grande bibliothèque de Toronto où on a pu écrire le blog, lire et dormir un peu. En début de soirée, on s'est dirigés vers le quartier chinois à la recherche d'un resto, en passant par le magnifique campus de l'Université de Toronto puis devant le parlement ontarien. Un Torontois nous a levé son verre alors qu'on passait avec nos gros backpacks devant une terrasse: on l'a pris comme une reconnaissance d'avoir survécu aux Stans!! On a finalement mangé dans un très bon resto de dim sum du quartier chinois. Élément cocasse: le menu précisait que les raviolis, originaires de Chine, étaient au fil du temps devenus la nourriture emblématique de la route de la soie! Pas de doute que les mantys qu'on mangeait dans les Stans en étaient de bons exemples! Après ce gros repas, on s'est lentement dirigés vers la gare d'autobus glauque de Toronto, où j'ai dormi en attendant patiemment l'autobus qui nous ramènerait à Montréal... Dans la file d'attente avant d'embarquer, on a parlé à un Français qui apprenait l'anglais à Toronto et qui allait visiter son frère à Montréal. Il allait se plaindre d'être déjà fatigué puisqu'il revenait d'une soirée avec des amis, mais quand on lui a dit que notre retour jusqu'à chez nous durait 45 heures, il s'est finalement estimé chanceux!
Après avoir roulé sans problèmes jusqu'à Montréal, le bus nous a laissé au métro Bonaventure plutôt qu'à Berri-UQÀM sans qu'on comprenne vraiment pourquoi, mais on avait l'habitude de ce genre de chose dans des circonstances moins optimales disons, alors on en a fait peu de cas! On a pris le métro jusqu'à Montmorency où nous attendaient nos deux mamans; notre voyage a ainsi judicieusement pris fin dans la magnifique ville de Laval!
Voilà, c'est la fin de notre voyage aux Stans! Merci de nous avoir suivi et partagé nos états d'âmes et nos mésaventures... On se revoit lors d'un futur voyage! D'ici là, au plaisir de vous revoir tous bientôt!
François et Marie-Pascale